24 mai 2010

12-15 janvier : Manip eau à la Pérouse

4 jours de beau temps sont prévus. L’idéal pour notre manip eau qui consiste à prélever de l’eau en différents points de l’île pour voir l’apport en nutriments lié à la présence de manchotières. Je pars avec Maryline, Onésime et Jean-Luc. Nous faisons la partie Sud-Ouest de l’île, vers la Pérouse. Deux autres équipe partent à BUS et à Pointe Basse pour faire les autres prélèvements en même temps qu’on fera les nôtres. Avec le beau temps annoncé, le bivouac au Trou du Diable s’annonce bien…

Mais d’abord, première étape à la Crique de Noël, où faire le prélèvement au bord de la mer au milieu des otaries est assez impressionnant, car on doit passer près d’elles et bien faire attention qu’elles ne s’approchent pas trop. En claquant des mains, en général, elles s’éloignent, mais il faut rester vigilant, car elles se confondent bien avec les pierres et dans l’herbe on ne les voit parfois qu’au dernier moment. Mais rassurez-vous, ça se passe très bien !!!


On remonte ensuite le long de la Cascade, on escalade dans le plecnum pour rejoindre la crête du Stix et redescendre de l’autre côté pour faire le prélèvement dans la rivière. On en profite pour faire la pause casse-croûte.

Encore une montée et nous voilà sur le haut des falaises du Sud de l’île de la Possession. On longe ainsi la côte, jusqu’à apercevoir le fameux Trou du Diable…

A notre droite se dresse le Mascarin et l’arête des Djinns, encore dans les nuages…

Mais pour l’instant il faut retrouver par où on descend au Trou du Diable, et là le GPS est bien utile !!! C’est parti pour la descente dans le pierrier. Assez impressionnant, et fatiguant car il faut faire attention à l’endroit où on met le pieds, mais de pierres en pierres, on arrive en bas. Avec Onésime on fait la dernière descente pour atteindre la mer pour faire mon prélèvement d’eau.

Et on remonte un peu pour longer la barrière rocheuse et rejoindre le lac où on plante la tente. Il y a le trou du Diable et une gorfoutière à 5 min du campement. Le ciel est sans nuage, et on a droit à un coucher de soleil magnifique. C’est magique comme endroit…

Le lendemain départ vers 8h, car la remontée promet d’être sportive et assez longue, et on a encore de la route à faire une fois en haut. Bien contents d’être arrivés en haut après environ 2h de montée, on retrouve l’arête des Djinns cette fois totalement dégagée… avec le lac perdu scintillant à ses pieds (dire que certains passent un hivernage sans voir ce lac, souvent dans le brouillard…).

On rejoint la descente de la Pérouse qui consiste à suivre une rivière et à marcher de rocher en rocher, ou sur le bord en évitant les mousses. Il fait toujours un temps splendide, il fait même chaud !! Le lac Cœur est en vue. Sympathique cette descente, avec un paysage magnifique qui donne envie de faire des photos toutes les 3 secondes !!

On arrive sur le plateau final, encore quelque sauts de pierres en pierres pour éviter les mousses et on pose les sacs pour descendre jusqu’à la mer, où là aussi les otaries bronzent sur la plage de galets !!

Pour rejoindre la zone de bivouac il faut marcher encore 1/2h vers l’intérieur de la Vallée des Géants. On arrive enfin, ravi de cette journée et de tout ce qu’on a vu. Mais il faut encore monter les tentes (l’arbec s’est envolé il y a 2 ans donc c’est bivouac autour du reste du radier !). Et là, sinon ce ne serait pas vraiment la Pérouse, il se met à pleuvoir un peu, juste pour que les tentes soient mouillées et qu’on mange sous une petite pluie fine !

Le lendemain, les sommets sont dans les nuages… on ne peut pas faire le Mishieff comme on avait prévu. On se rabat sur le Tour Blanche, la sieste au soleil dans l’herbe, et la remontée de la rivière (aussi belle que les rivières corses avec des piscines qui donnent envie de plonger dedans…). Cette fois on a droit à un coucher de soleil de toutes les couleurs… c’est bon signe pour demain..

Dernier jour : au matin, tous les sommets sont visibles, mais ils ont annoncé des rafales à 100km/h… on part vers le fond le vallée des Géants, il fait hyper chaud, je rêve d’être en short et T-shirt !! heureusement qu’on longe une rivière, ça rafraîchit. On arrive enfin sur les crêtes. On laisse les sacs pour finir l’ascension du Mischieff. En haut c’est hallucinant, on voit à 360°, toute l’île, tous les sommets, pas un nuage… on voit même l’île de l’Est, l’île au Apôtres et l’île aux Cochons. Féérique.

On rejoins la crête : le vent s’est levé, pas facile de marcher avec tout ce souffle. C’est assez déstabilisant. On trouve un coin un « peu moins » venteux pour manger. Puis on continue les crêtes. Mais avec les vents, on est obligé de descendre plus à flanc de montagnes et finalement on décide de redescendre dans une autre vallée, car avec ce vent on ne pourra pas faire le Mascarin comme on le voulait au départ. En bas, plus de vent, on retrouve la rivière de la vallée des Branloires, et la longue route pour rentrer à la base en passant par le 390, la grande cascade, le pied du Branca,… et enfin la base… on est bien HS, avec tout ce vent dans la tête. Mais bien content de notre manip sous le soleil et tout ce qu’on a eu la chance de voir!!!

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