Départ le  9 février au matin. On prépare les sandwichs et en route pour la grande  cascade, la descente du 390, la pause casse-croûte à l’abribus,  la traversée de la vallée des Branloires, le col 600 et la descente  jusqu’à l’arbec de Pointe Basse. Transit de 6-7h environ.
Pour arriver  à la Grande Cascade on marche sur un faux plat qui monte dans  la caillasse. Le chemin est assez bien tracé, il n'y a qu’à le suivre  tranquillement.  Et comme à chaque fois qu’on arrive à la Grande Cascade on se dit  qu'elle n’a vraiment de grand que le nom, car elle est un peu ridicule,   encaissée comme elle est… 
On passe de  l’autre coté de la rive (c’est la spécialité à Crozet de traversée  tout le temps les rivières pour être d’un côté ou de l’autre  pour éviter les mousses et rester au max sur les zones à caillou).  On suit le plateau Janel jusqu’à rejoindre le 390 (col à 390m  d’altitude).  Le vent s’est levé et ce n’est pas facile d’avancer pour rejoindre  le bon coté de la descente. Descente bien sympa dans les scorries,  c’est-à-dire des roches volcaniques de petit volume. Quand on marche  dedans on s’enfonce et on descend en glissade dedans, comme en ski  dans de la poudreuse. C’est excellent et quand on tombe, le sol est  assez mou donc on se fait pas mal et on ne dévale pas la pente sans  s’arrêter.
 On arrive  ainsi dans la vallée de Branloires. On est obligé de chausser  les raquettes à certains endroit car les passages répétés ont  formé des souilles dans lesquels on s’enfoncerait jusqu’au genou  sans raquette. Pause à l’abribus, un petit coin au bord de la rivière  où la rive remonte suffisament pour nous abriter un peu du vent. 
Puis direction  le col 600 qu’on finit dans le brouillard total. Derrière, il y a  Pointe Basse. 
On descend  jusqu’à l’arbec qui est au bord de la rivière mais pas de la mer.  L’arbec est composé de deux bâtiments, un pour la cuisine et un  pour le couchage, plus un arbec fer où il y a les stocks de nourritures  et matériel en tout genre.
L’arbec est  à 10 minutes du champ des alba (albatros). On marche sur le champ  uniquement  en raquette tellement c’est humide, à pied on abîmerait tout, nos  traces de pas mettraient plusieurs années à disparaître. 
Le but de la  manip est de récupérer des logger et d’en poser sur certains couples  d’alba. Il faut également faire le contrôle des alba que chaque  nid. Tous les alba de l’île sont bagués, et il faut donc regarder  quel alba est sur quel nid et qui est son partenaire. Pour ça on  s’approche  doucement d’un alba sur son nid (avec un œuf). On avance doucement  la main vers sa patte et on soulève un peu les plumes pour lire le numéro   de la bague. Les alba ne sont pas du tout agressifs  et restent  toujours très calmes même quand on les attrape pour certaines manip  (ça change des manchots qui donne tout le temps des coups d’ailerons  et de bec !!) et se laissent faire sans avoir l’air d’être dérangés.  Et quel silence !!! Ca aussi ça change de la manchotière où ça jacasse  tout le temps de jour comme de nuit.
Jour de pluie,  on reste à l’arbec. On profite d’une éclaircie pour aller  voir le Jardin Japonais et sa manchotière.
Retour par  le col 500 (dans le brouillard), la vallée de la Hébée et sa rivière  qu’il faut sans cesse traverser et retraverser (j’ai bien pris l’eau  vu que mes chaussures se sont décousues depuis la Pérouse !! la roche  volcanique ça pardonne pas !), montée de la Hébée dans le blecnum,  crête de l’Alouette. 
Comme on a  le temps on fait un crochet par le Val Intime.
Enfin la plage  de BUS et son arbec tranquillou.
On repart le lendemain pour rejoindre la base.
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